Collaboration scientifique internationale autour du COVID-19

Entre le 19 et le 22 mai 2020, la base de données bibliographique Scopus a enregistré plus de 3000 nouvelles contributions scientifiques sur la thématique du COVID-19, passant de 8108 à 11121 (interrogation du Sce.Veille/IMIST). Cette course scientifique fait état d’une incontestable suprématie du couple Chine-USA et de l’importance de la contribution italienne et du Royaume-Uni (UK) à cet effort international. En effet, au 22 mai 2020, ces quatre pays participaient, ensemble, à hauteur de 57% du volume de publications international sur le COVID-19.

En termes de collaboration, le degré d’ouverture à l’international des pays les plus prolifiques n’est pas au même degré. Au 19 mai 2020, si l’UK présentait une ouverture à hauteur de 55%, la Chine ne dépassait guère les 25%. Autant dire, abstraction faite du volume global du corpus pays, que c’est moins que les 29% que réalisait l’Iran sur cette thématique.

Au fil des jours, la Chine et les USA se relaient sur la tête de la course. Ils constituent également le couple le plus fort en collaboration. Néanmoins, les USA présentent un réseau international encore plus diversifié et plus dense.

 

 

 

Collaboration scientifique internationale autour du COVID-19

Données Scopus du 19 mai 2020 ; Pays ayant plus de 100 contributions ; la taille des nœuds est proportionnelle au nombre de publications du pays ; la taille des liens représente le nombre de collaborations entre deux pays. (Carte GEPHI, traitements IMIST).